Le Bullying aussi connu comme l’intimidation ; par exemples moqueries, harcèlements et brimades ; sont l’utilisation d’une force d’une majorité de personne à l’égard d’une personne ou une minorité en position de faiblesse et souvent récurrente. Les enfants et les adolescents sont plus souvent la cible des moqueries et des violences physiques et verbales quand ils sont livrés à eux- mêmes lors de la récré ou après les heures d’école, démunis de surveillance des adultes et professeurs. Le bullying sur les réseaux sociaux est plus catastrophique avec 87% des rapports de cyber-bullying provenant uniquement de Facebook comme prouvé par une étude menée par Opinium Research en 2013.

Les raisons poussant aux bullying sont souvent liés aux différences de la personne par rapport aux autres tel que l’ethnicité, l’apparence physique, la personnalité, la réputation, l’orientation sexuelle, l’identité du genre, l’expression du genre ; pour ne citer que ceux là. Les jeunes le plus à risque sont généralement ceux faisant partie de la communauté LGTB (Lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre). Bien que l’orientation sexuelle n’est pas un choix, il est difficile pour ces jeunes de s’assumer en tant qu’homosexuel(l)es ou encore trans-identitaire du fait qu’ils sont sujets d’intimidations !

Nombreuses études à travers le monde montrent que :

  • Entre 80 – 90% des jeunes LGBT sont victimes du bullying (verbales comme physiques) à l’école de par leur identité ;
  • Près de 40% des jeunes LGBT furent harcelés physiquement ; et
  • Environ 20% sujettes aux violences physiques.

Les adolescents qui sont en phase de crise d’adolescence où ils cherchent des repères et qui sont victimes de moqueries du à leur différences font face à un processus de dévalorisation d’eux-mêmes. Ce qui aura pour effet le décrochage scolaire, l’anxiété, la dépression et la désocialisation pour finir en suicide.

Souvenons-nous de Nitish Teeluck, âgé de 17 ans à peine, qui s’est suicidé au début de l’année pour avoir été victime de harcèlement due à une perception d’homosexualité et de trans-identitaire ; comprise par son coté féminin qui ressortait et qui ont poussés ses amis à se moquer de lui. Combien de Nitish devons nous avoir pour mettre en place des politiques à l’école et un projet de loi contre toute intimidation basée sur l’orientation sexuelle, l’identité du genre et l’expression du genre ?

IDAHOT 2014 ; une minute de silence à tous ceux et celles qui furent victimes d’homophobie et de transphobie. IDAHOT 2014 ; prenons l’engagement ferme de dire : HALTE AU BULLYING

Jürgen S. Lasavanne

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