Il me semble être un roman de Shakespeare… plutôt un extrait ; la romance existe bel et bien. Passion, guerre pour les valeurs ancestrales entre camps, cette façon de se rencontrer en évitant les regards espions des curieux ; ben il y a tous pour écrire encore une fois Romeo et Juliette. Et en le modifiant un peu, on peut même avoir quelque chose de plus émotive pour ravir ou brisé le cœur avec Jack et Rose.

Pourtant, ce n’est pas quelque chose d’ordinaire dans notre vie de tous les jours. Non ; c’est ma foi quelque peu hors du commun ; mais également tendre et aussi affectif.

Promenant le long d’une ruelle à priori déserte, ou même à certaines plages exotiques ; voir le soleil couchant nous baignant de ses derniers rayons qui nous réchauffent avant cette nuit glaciale, on arrive à les distinguer, par le plus grand des hasards, deux individus blottis l’un contre l’autre.

Curieux ? Par cette excentricité absurde qui réside en moi je les aurais ridiculisés, voir en ce qu’ils faisaient quelque chose de socialement inconcevable, et si toutefois j’étais quelqu’un de machiste, je me sentirais rabaisser par cette scène.

Mais qui suis-je pour les juger ? Je ne suis pas ce Montague ou ce Capulet qui empêchera l’amour juste par le nom que je porte ; ou bien par les normes absurdes d’une société insignifiante qui est emprisonnée de son passé traditionnelle. Ni je suis ce pauvre type jaloux qu’on n’aime pas et qui n’a pu endurer cet amour presque impossible mais qui existe ; ancré profondément et qui les lient ; ce lien entre Jack et Rose.

Chanson de Lara Fabian – Comme ils disent – ou celle de Céline Dion – Ziggy, un garçon pas comme les autres – deux grâces témoignant de la magie de l’amour et de ces frontières chimériques ; impalpables même. Mais nous essayerons de le supprimer ; cet amour ; puisque c’est interdit !

Encore une fois, la société ; et plus encore, ces vieux bouquins venus des civilisations et cultures patriarcales – dont les seigneurs avaient besoin pour protéger leurs image ; leurs autorité – que malencontreusement nous suivons sans questionner leurs fondements, et nous ont leurrés dans cette grossièreté dans laquelle nous vivons aujourd’hui.

Quid de cette ouverture d’esprit que nous revendiquons ? Majoritairement rien ! Et que foutons nous de cette idéologie de la liberté d’expression par laquelle nous nous adhérons ? On comprend alors c’est quoi la liberté : d’être impartial, d’être juste, d’être tolérant, de savoir se priver de ses libertés et de respecter le choix des autres.

Et si demain nous apercevrons des lesbiennes, homos, bi, ou transgenres…

Fokeerbux N.A.

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